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Immobilier d'entreprise : fin de la stabilité en 2012

Les perspectives 2012 pour l'immobilier d'entreprise

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© serdar akbulut - Fotolia.com

La crise devrait toucher le marché de l'immobilier d'entreprise en 2012, après une bonne année 2011. Banques frileuses, entreprises dans l'expectative, pénurie de l'offre, autant de raisons qui devrait toucher ce marché jusque là stable.

 

2011 : une année stable


Le cabinet Cushman et Wakefield a publié une étude en novembre 2011 selon laquelle le marché de l'immobilier d'entreprise n'était alors pas touché par la crise économique. Fin novembre, le cabinet enregistrait une augmentation de 8 % des surfaces vendues ou louées en Ile-de-France, atteignant ainsi les 2,06 millions de m².

Les loyers étaient alors aussi en progression, cinq transactions parisiennes ont d'ailleurs dépassé les 800 €/m²/an.

Ce décalage entre la crise financière qui touche la France et l'étonnante stabilité du marché de l'immobilier d'entreprise s'explique selon le cabinet par deux facteurs :

  • les acteurs de ce marché sont actifs car ils souhaitent tirer partie des conditions qui leur sont encore favorables en 2011,
  • les délais de réalisation sont longs pour ce type de transactions, certaines ont donc été initiées au moment où l'on pensait être sorti de la crise, et ne sont donc enregistrées que des mois plus tard.


2012 : le marché touché par la crise


Le cabinet Cushman et Wakefield estime que la crise de la dette et notamment la hausse du chômage pourrait impacter le marché de l'immobilier d'entreprise. De plus, les entreprises sont plus prudentes, certaines ont d'ailleurs déjà reporté leurs transactions. D'autre part, le cabinet estime que 2012 sera placée sous le signe d'une pénurie de l'offre, situation qui devrait perdurer en 2013.

Le 13 janvier 2011, le cabinet CB Richard Ellis a publié une autre étude confirmant les perspectives plus moroses pour 2012. La crise de la dette s'aggravant, les banques seront plus frileuses et donc moins arrangeantes avec les entreprises quant à la renégociation de leurs prêts immobiliers.
Le cabinet prévoit ainsi une baisse du volume de transactions de 15,1 Md € en 2011 à 12 ou 14 Md € en 2012.

Perrine Roux - Je gère mon immobilier
Publié le 18/01/2012 à 00:00

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