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La sous-location

Sous-louer un logement est interdit. Locataires et sous-locataires encourent différents risques en ne respectant pas cette réglementation. Pour autant, la sous-location est possible si elle est déclarée.

 

La sous-location, le principe



Lorsqu'un locataire loue tout ou partie de son logement contre le paiement d'un loyer, il s'agit d'une sous-location. Légalement, cette pratique est interdite par principe. Le contrat de bail prévoit une mention interdisant au locataire de sous-louer, lorsque le bailleur ne souhaite pas qu'il y ait de recours à cette pratique.

Si le bailleur pense qu'il y a une sous-location dans son local, il a la charge de la preuve. Le problème étant que la nuance entre hébergement et sous-location est floue, voire subtile. Il faut alors déterminer si :

  • il existe un contrat écrit ou tacite régissant les rapports entre locataire et sous-locataire, fixant le paiement d'un loyer. Ces faits constituants une sous-location.
  • Le locataire héberge une autre personne. Ils peuvent aller jusqu'à partager les frais, mais sans que cela consiste en un loyer. Il ne s'agit alors pas d'une sous-location.


La sous-location autorisée



La pratique de la sous-location peut être autorisée sous certaines conditions. Pour que la sous-location soit déclarée et ne contrevienne donc pas au bail il faut :

  • l'accord exprès du bailleur
  • l'accord écrit du bailleur n'est pas obligatoire mais est vivement conseillé
  • la fixation du loyer et de la date de versement en accord avec le bailleur
  • le montant du loyer ne doit pas dépasser celui du loyer initial.


Les relations entre le locataire et le sous-locataire sont librement déterminées par eux. Il est toutefois conseillé de les fixer par écrit dans un contrat.

Sous-location non déclarée : des risques pour les occupants



Sous-louer son appartement sans l'accord du propriétaire constitue une infraction au bail. De ce fait, locataire et sous-locataire encourent des risques.


Ainsi le locataire principal :

  • peut voir son bail rompu et donc être expulsé de son logement
  • ne peut pas faire valoir de droits vis-à-vis du sous-locataire (recouvrement de créance, expulsion)
  • peut être condamné par le juge à verser une indemnité au bailleur, si en cas de rupture du bail causée par l'infraction de sous-location, le sous-locataire reste dans le local.


Le sous-locataire :

  • n'a pas droit au renouvellement du bail
  • ne peut pas obtenir de quittance de loyer
  • ne peut pas bénéficier d'allocations logement, ni du locapass
  • ne peut pas bénéficier des dispositions de la loi du 6 juillet 1989.


Quels sont les textes qui régissent la sous-location ?


 

 

Perrine Roux - Je gère mon immobilier
Publié le 27/01/2010 à 00:00

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